24 mai 2007
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...oui, parce que c'est un poème pas gai. Hahaha! ha. mmh...
Bon alors, c'est un truc que j'ai écrit il y a longtemps, pendant une période où j'allais pas bien. Mais que ceux que ça inquiète se rassurent, cette période est révolue. J'en ai fait le tour et j'ai pas bien vu où se trouvait l'intérêt. Et pourtant j'ai bien regardé.
Pourquoi le diffuse-je? Parce que j'sais pas quoi faire là tout de suite, que ce texte n'a plus de résonance dans mon esprit (oh! comme c'est mal dit!..) et que c'est le seul truc que j'ai écrit qu'est à peu près fini et qui m'à peu près plaît (oh! comme c'est bien dit!..).
j'ennuie l'étau qui m'enserre à ma demande
je l'invente à chaque instant car il lui manque l'existence.
parfois je le nourris de bruits.
parfois je le nourris de panoramas affligeants.
d'autres, je lui fait boire mes pensées
diluées dans de l'eau tiède et trouble.
parfois il crache et s'évanouit
dès lors, je le réinvente car il lui manque l'existence.
parfois je le gave de paroles mesquines dites avec gentillesse
parfois je le gave de paroles mesquines dites avec gentillesse.
d'autres je le néglige
et il meurt, comme un phoenix
renaissant de mes sombres
je le nourris de vie
et il me chie dans la tête
une merde chaude et vrombissante
qui m'étreint et trouve mes pores.
douillettement installé, comme un phoetus
je me complet.
Parfois aussi je sors la tête de mon trou de balle,
de l'étau et ses attraits hideux.
Bon alors, c'est un truc que j'ai écrit il y a longtemps, pendant une période où j'allais pas bien. Mais que ceux que ça inquiète se rassurent, cette période est révolue. J'en ai fait le tour et j'ai pas bien vu où se trouvait l'intérêt. Et pourtant j'ai bien regardé.
Pourquoi le diffuse-je? Parce que j'sais pas quoi faire là tout de suite, que ce texte n'a plus de résonance dans mon esprit (oh! comme c'est mal dit!..) et que c'est le seul truc que j'ai écrit qu'est à peu près fini et qui m'à peu près plaît (oh! comme c'est bien dit!..).
j'ennuie l'étau qui m'enserre à ma demande
je l'invente à chaque instant car il lui manque l'existence.
parfois je le nourris de bruits.
parfois je le nourris de panoramas affligeants.
d'autres, je lui fait boire mes pensées
diluées dans de l'eau tiède et trouble.
parfois il crache et s'évanouit
dès lors, je le réinvente car il lui manque l'existence.
parfois je le gave de paroles mesquines dites avec gentillesse
parfois je le gave de paroles mesquines dites avec gentillesse.
d'autres je le néglige
et il meurt, comme un phoenix
renaissant de mes sombres
je le nourris de vie
et il me chie dans la tête
une merde chaude et vrombissante
qui m'étreint et trouve mes pores.
douillettement installé, comme un phoetus
je me complet.
Parfois aussi je sors la tête de mon trou de balle,
de l'étau et ses attraits hideux.
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